HtmlToText
agriculture 29 mai, 2015 agriculture: nourrir les hommes, préserver la création il n’y a pas de plus noble activité que de nourrir les hommes. au delà du lieu commun, l’agriculture, si elle conserve cette mission essentielle, indispensable pour l’humanité, a connu une profonde mutation de sa structure au cours du dernier siècle qui lui a progressivement enlevé sa dimension humaine et naturelle. or,si l’agriculture a toujours été source d’échanges et de profits, et par périodes, de spéculation au delà de sa seule fonction nourricière, elle est désormais une activité économique à caractère financier quasi exclusif. la fixation des cours des denrées alimentaires ne dépend plus de la production mais des intérêts spéculatifs de grands groupes qui opèrent à la bourse de chicago. agriculteurs et éleveurs sont soumis au diktat des centrales d’achat et des reglementations nationales et internationales. les pratiques agricoles favorisent les cultures les plus rentables, les plus productives au détriment de la préservation des sols. certains argueront que ces pratiques sont la seule façon de répondre à la contrainte alimentaire sans cesse grandissante. or, en favorisant les agricultures d’exportations, tel que le cacao ou la palme, ces systèmes productifs éliminent progressivement les cultures vivrières qui permettraient de répondre à ce défi. la planète est, en l’état actuel de nos moyens techniques, apte à nourrir près de 12 milliards d’habitants alors qu’un enfant meurre de faim à chaque seconde. notre agriculture a perdu son éthique et cette situation n’est pas sans rapport avec le profond malaise qui affecte nos exploitants. si ces derniers sont acteurs de cette dérive, ils en sont aussi les premières victimes et la mise en place d’une agriculture inspirée de la pensée chrétienne démocrate est à même de remettre ces hommes et ces femmes de valeur au coeur de notre societé, en retrouvant la fierté de vivre de son travail et non de subventions, de produire des denrées saines et responsables, en harmonie avec l’ensemble de notre écosystème. au travers de la présentation des dérives se dresse en contre exemple ce qui est la vision chrétienne démocrate de l’agriculture, une agriculture tournée vers l’homme, sans exception, une agriculture faite par les hommes et pour les hommes, une agriculture qui investisse pleinement son environnement et en tire les ressources utiles à notre développement commun durable. ainsi, cette philosophie éthique et politique soutend la mise en place d’un agriculture responsable, privilégiant la coopération et la coopérative et donc le revenu de nos agriculteurs, la mise en place de pratiques agricoles raisonnées, fondées sur l’expérience et un progrès technique et technologique maîtrisé. l’agriculture chrétienne n’est pas une agriculture du repli et du refus de la modernité, elle est celle de l’équilibre. elle n’est pas celle de l’agriculture biologique, qui est un non sens tant écologique qu’éthymologique, mais celle de la mise en valeur durable des terroirs par une intégration progressive et responsable des progrès techniques et technologiques, ces derniers étant criblés autant sur le plan de leur efficacité que de leur éthique. ainsi, si la production d’une pomme de terre plus résistante, améliorée par croisement, permet de palier localement des carences, sans nuire à l’écosystème et aux productions déjà existantes, elle doit évidemment être soutenue. de nombreux rapports du fao défendent ce type de pratiques vertueuses, inspirées, sans doute sans le savoir, par la vision écologique de l’eglise. elle s’oppose par contre à une agriculture concentrationnaire, qui exploite abusivement son environnement et le règne animal, au seul prétexte du profit. la vocation de l’agriculture est, reste et restera toujours pour les chrétiens démocrates de nourrir les hommes, tous les hommes et non le portefeuille d’une clique sans éthique et morale. publié dans abcédaire | pas de commentaires » -- abécédaire ou la pensée chrétienne démocrate en quelques notions 28 mai, 2015 aujourd’hui, j’entreprends la rédaction, longtemps reportée, d’un petit résumé abordable , évidemment perfectible, de la pensée chrétienne démocrate adaptée au xxième siècle. elle prendra la forme d’un abécédaire, m’essayant à réaliser une petite trentaine de fiches sur les thématiques les plus importantes de notre société et qui pourraient, sinon constituer un programme présidentiel du moins en structurer le squelette. vos contributions y seront les bienvenues pour donner à cet ouvrage une dimension vivante, moderne, évolutive dont la pensée chrétienne démocrate se nourrira pour régénérer la pensée politique. publié dans non classé | pas de commentaires » -- salle de shoot, oublie es tu là? 25 mai, 2015 salle de shoot, oublie es tu là? c’est désormais officiel, le lien d’implantation de la première salle de shoot parisienne vient d’être validé, avec toutes les précautions d’usage selon les dires du maire de l’arrondissement concerné. nul n’en doute bien sûr, si on considère qu’il vaut mieux accompagner des gens qui se détruisent plutot que de les laisser le faire seuls… oui, veiller à ce que les toxicomanes puissent s’injecter leur dose dans des conditions d’hygiène qui n’ajoutent pas d’autres infections à celle qu’ils s’inoculent relève effectivement d’une politique sanitaire sinon salutaire du moins teintée d’un certain sens des réalités. et je ne conteste pas que des politiques de prévention soient mise en oeuvre comme des personnels dédiées à l’accompagnement de ces personnes malades, avec un engagement profond et constant. mais quel message diffusons nous en institutionnalisant des lieux de ce type. le débat est vieux comme le monde entre ceux qui veulent combattre et ceux qui veulent s’adapter et dans le cas présent les deux ne sont pas inconciliables. mais n’y a t’il pas une marge énorme entre aider et soutenir, entre prévenir et inciter. car ces salles de shoot, même si elles répondent, peut être, à un besoin sanitaire seront avant tout une nouvelle marche vers plus de tolérance et d’acceptation des drogues. celles et ceux, nombreux qui sont en contact avec la jeunesse savent combien de jeunes consomment quotidiennement des stupéfiants, très majoritairement des drogues dites douces. pour eux, c’est un produit de consommation guère plus nocif que les cigarettes ou le vin, pourtant licites. et l’âge moyen des consommateurs, réel, pas celui des études, est de plus en plus jeune. de nombreux élèves de troisième sont consommateurs réguliers, ils ont 14-15ans. chacun sait que les drogues douces sont une passerelle vers les drogues dures et face à cette tentation, nous n’avons parfois que la peur de la mort et de la contagion comme barrage ultime. en créant les salles de shoot, nous disons à ces jeunes aspirants toxicos, « tu peux franchir la barre, nous te protégerons des autres risques ». est ce un message efficace, pertinent, « sanitaire » ? la réponse est dans la question. et ce qui est détestable , c’est ce prosélytisme constant, cette permissivité affichée, cette dédramatisation permanente qui est présentée à une génération qui s’oublie dans la drogue, qui oublie la dureté d’une société sans espoir, que l’on force à oublier pour mieux conserver un pouvoir que l’on n’a plus les moyens d’appliquer. droguez vous pour ne pas penser au chômage, pour oublier la précarité, pour oublier l’insécurité, pour oublier l’absence de perspectives…. le vrai combat pour la jeunesse, et en particulier pour celle qui s’est abandonnée à la drogue, que nous avons abandonné à la drogue, par apathie, par faiblesse, par lacheté, par décadence, le vrai combat, c’est de leur créer un nouvel espoir, de réfonder une société où l’argent, le désir sans limites ne règnent pas en maîtres, une société où se réaliser soi même peut se faire dans la réalité et pas dans les mondes parallèles. les socialistes et leurs alliés ont déjà tout abandonné, veillons à ce que la droite n’y adhère et le devoir des dé